J’ai amélioré mon DPE de F à B : Mon retour d’expérience complet
Quand j’ai acheté ma maison en 2022, je savais qu’elle avait besoin de travaux. Mais je ne m’attendais pas à recevoir un DPE classé F ! Entre factures d’énergie astronomiques et inconfort quotidien, j’ai décidé de prendre les choses en main. Aujourd’hui, après 18 mois de travaux et d’investissements, ma maison affiche fièrement un DPE B. Voici mon retour d’expérience complet, avec les chiffres réels, les erreurs à éviter et mes conseils pour vous lancer.
Sommaire
- Pourquoi j’ai décidé d’améliorer mon DPE
- Mon diagnostic initial et le classement DPE « F »
- Les travaux réalisés pour passer à la classe B
- Résultat après travaux et nouveau DPE « B »
- Aides financières, subventions et retour sur investissement
- Les erreurs que j’ai faites
- Conseils pour vous lancer
- FAQ
Pourquoi j’ai décidé d’améliorer mon DPE
Contexte du logement : une maison bretonne des années 70
Ma maison de 120 m² située dans le Finistère a été construite en 1975. Typique de son époque : simple vitrage, isolation inexistante, chauffage électrique vieillissant avec des convecteurs « grille-pain ». Lorsque j’ai fait réaliser le diagnostic de performance énergétique obligatoire pour la vente, le verdict est tombé : classe F avec une consommation de 385 kWh/m²/an.
Le contexte était particulier : je venais d’acquérir ce bien pour en faire ma résidence principale. Avec la nouvelle réglementation sur les passoires thermiques, je savais que les logements classés F et G seraient progressivement interdits à la location. Même si je n’avais pas de projet locatif immédiat, je voulais valoriser mon patrimoine.
Problèmes rencontrés : le quotidien d’une passoire thermique
Les premiers mois ont été révélateurs. Ma facture d’électricité atteignait 320 € par mois en hiver, soit près de 2 000 € pour la saison de chauffe ! Le confort était déplorable : 16°C dans les chambres malgré le chauffage à fond, sensation de paroi froide, humidité dans la salle de bain, courants d’air permanents.
Au-delà du confort, c’était aussi une question de valeur immobilière. Un bien classé F perd en moyenne 10 à 15 % de sa valeur par rapport à un logement bien isolé. Sans compter qu’à partir de 2028, les logements classés F seront interdits à la location, rendant mon bien quasi invendable sans travaux.
J’ai donc pris la décision d’investir dans une rénovation énergétique globale, avec un objectif ambitieux : atteindre la classe B.
Mon diagnostic initial et le classement DPE « F »
Résultats du DPE : les chiffres qui font mal
Le diagnostiqueur certifié d’EDL Diagnostic a passé près de 2 heures à inspecter chaque recoin de ma maison. Le rapport était sans appel :
- Consommation énergétique : 385 kWh/m²/an (classe F)
- Émissions de gaz à effet de serre : 78 kg CO2/m²/an (classe F)
- Facture énergétique estimée : entre 2 800 € et 3 200 € par an
Les principales faiblesses identifiées :
- Absence d’isolation des combles (30 % des déperditions)
- Murs extérieurs non isolés (25 % des pertes)
- Simple vitrage sur toutes les menuiseries (15 % des pertes)
- Chauffage électrique ancien avec rendement médiocre
- Ventilation inexistante (VMC absente)
- Ponts thermiques importants
Ce que j’ai compris du rapport et premières recommandations
La lecture du rapport DPE a été un électrochoc. Le diagnostiqueur m’a expliqué que pour passer de F à B, il me faudrait diviser par 2,5 ma consommation énergétique. Objectif : descendre sous 110 kWh/m²/an.
Le rapport contenait des recommandations claires :
- Priorité absolue : isolation des combles et des murs
- Indispensable : remplacement des menuiseries
- Essentiel : changement du système de chauffage pour une solution performante
- Complémentaire : installation d’une VMC double flux
Le diagnostiqueur m’a également orienté vers un audit énergétique réglementaire, plus poussé qu’un simple DPE, qui m’a permis d’obtenir un plan de travaux détaillé et d’accéder aux aides financières maximales.
Les travaux réalisés pour passer à la classe B
Étape 1 – Isolation : la base de tout projet de rénovation
J’ai commencé par ce qui rapporte le plus : l’isolation. C’est le travail le moins glamour, mais le plus efficace.
Isolation des combles perdus (mars 2023)
- Soufflage de 40 cm de laine de roche
- Surface : 120 m²
- Coût : 3 200 €
- Gain estimé : 30 % de réduction des déperditions
Isolation des murs par l’extérieur (mai-juin 2023)
- Pose de 14 cm de polystyrène expansé + enduit de finition
- Surface : 90 m² de façade
- Coût : 18 500 €
- Gain estimé : 25 % de réduction supplémentaire
Isolation du plancher bas (juillet 2023)
- Isolation du vide sanitaire par projection de mousse polyuréthane
- Surface : 120 m²
- Coût : 4 800 €
- Gain estimé : 10 % de réduction des pertes
Total isolation : 26 500 € — C’était l’investissement le plus lourd, mais absolument indispensable. Sans isolation performante, même le meilleur système de chauffage ne sert à rien.
Étape 2 – Chauffage, production d’eau chaude et menuiseries
Remplacement du chauffage (septembre 2023)
- Installation d’une pompe à chaleur air/eau
- Puissance : 11 kW
- Coût : 14 000 € (matériel + pose)
- Gain estimé : coefficient de performance de 3,5 (pour 1 kWh consommé, 3,5 kWh restitués)
Chauffe-eau thermodynamique (septembre 2023)
- Capacité : 270 litres
- Coût : 2 800 €
- Gain : division par 3 de la consommation pour l’eau chaude sanitaire
Remplacement des menuiseries (octobre 2023)
- 11 fenêtres double vitrage à isolation renforcée (Uw = 1,1)
- 2 portes-fenêtres
- Coût : 9 500 €
- Gain estimé : 15 % de réduction des pertes thermiques
Total chauffage/menuiseries : 26 300 €
Étape 3 – Ventilation, domotique et autres améliorations
VMC double flux (novembre 2023)
- Installation d’une ventilation mécanique contrôlée à double flux
- Récupération de 90 % de la chaleur sur l’air extrait
- Coût : 5 200 €
Système de régulation intelligent (décembre 2023)
- Thermostat connecté avec programmation par pièce
- Coût : 450 €
- Économie : 10 à 15 % sur la facture de chauffage
Éclairage LED (décembre 2023)
- Remplacement de toutes les ampoules
- Coût : 180 €
- Économie : 75 % sur l’éclairage
Total ventilation/améliorations : 5 830 €
Budget, planning et imprévus
Budget total : 58 630 €
Répartition :
- Isolation : 45 %
- Chauffage et menuiseries : 45 %
- Ventilation et autres : 10 %
Planning réel : 10 mois (mars à décembre 2023)
Les imprévus :
- Retard de 3 semaines sur l’isolation extérieure à cause de la météo
- Découverte d’un problème d’humidité dans le vide sanitaire (traitement : + 800 €)
- Nécessité de renforcer l’installation électrique pour la pompe à chaleur (+ 1 200 €)
Budget final avec imprévus : 60 630 €
Mon conseil : prévoyez toujours 10 à 15 % de budget supplémentaire pour les imprévus. Dans l’ancien, on découvre toujours des surprises !
Résultat après travaux et nouveau DPE « B »
Comparatif avant/après : des chiffres qui parlent
En janvier 2024, j’ai fait réaliser un nouveau DPE par le même diagnostiqueur d’EDL Diagnostic. Le résultat a dépassé mes espérances :
AVANT (DPE F)
- Consommation : 385 kWh/m²/an
- Émissions GES : 78 kg CO2/m²/an
- Facture annuelle : 3 000 €
- Confort thermique : médiocre
APRÈS (DPE B)
- Consommation : 95 kWh/m²/an ✅
- Émissions GES : 18 kg CO2/m²/an ✅
- Facture annuelle : 950 € ✅
- Confort thermique : excellent ✅
Réduction de 75 % de ma consommation énergétique !
Concrètement, je suis passé de 320 € de facture mensuelle en hiver à seulement 80 €. Sur l’année, j’économise 2 050 € par an.
Le confort est incomparable : température homogène de 20°C dans toutes les pièces, fin des courants d’air, disparition de l’humidité, meilleure qualité de l’air grâce à la VMC double flux. Ma maison est devenue un vrai cocon.
Impact immobilier et valeur perçue
Au-delà des économies d’énergie, l’impact sur la valeur de mon bien est considérable :
- Valorisation estimée : + 20 à 25 % selon les agents immobiliers locaux
- Attractivité : un DPE B pour une maison est un argument de vente majeur en Bretagne
- Sécurité juridique : je ne suis plus concerné par les interdictions de location des passoires thermiques
- Revente facilitée : si je décide de vendre, je pourrai me positionner sur le haut du marché
Pour une maison achetée 220 000 € et avec 60 000 € de travaux, la valeur actuelle est estimée entre 320 000 € et 340 000 €. Soit une plus-value potentielle de 40 000 à 60 000 €.
Aides financières, subventions et retour sur investissement
Quelles aides j’ai utilisées : le parcours du combattant… qui vaut le coup !
Grâce à l’audit énergétique réalisé en amont, j’ai pu prétendre aux aides maximales :
MaPrimeRénov’ (parcours accompagné)
- Montant : 18 500 €
- Conditions : audit énergétique + gain de 2 classes minimum + accompagnement Mon Accompagnateur Rénov’
Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)
- Montant : 5 200 €
- Versés par mon fournisseur d’énergie
Éco-prêt à taux zéro
- Montant emprunté : 25 000 €
- Durée : 15 ans
- Taux : 0 % (remboursement de 139 €/mois)
TVA réduite à 5,5 %
- Économie : environ 2 800 €
TOTAL DES AIDES : 26 500 €
Reste à charge réel : 34 130 € (60 630 € – 26 500 €)
Durée de retour sur investissement et conseils pour amortir
Avec mes économies annuelles de 2 050 € :
- Retour sur investissement brut : 16,6 ans (34 130 / 2 050)
- Mais en intégrant la plus-value immobilière (+50 000 €), le retour est immédiat
Mon conseil : ne raisonnez pas uniquement en termes d’économies d’énergie. Prenez en compte :
- La valorisation du bien
- Le confort de vie (inestimable !)
- La protection contre la hausse des prix de l’énergie
- L’amélioration de votre DPE si vous envisagez une location
Mes 3 conseils pour maximiser les aides :
- Faites-vous accompagner par un Mon Accompagnateur Rénov’ agréé dès le départ
- Réalisez un audit énergétique (environ 800 €) pour débloquer les aides maximales
- Groupez vos travaux : les aides sont plus importantes pour une rénovation globale que pour des petits travaux épars
Les erreurs que j’ai faites (et ce que je ferais différemment)
Avec le recul, voici les 5 erreurs que j’ai commises et que vous pouvez éviter :
Erreur n°1 : J’ai sous-estimé le temps de préparation
J’ai lancé les travaux trop vite, sans prendre le temps de comparer suffisamment de devis. Résultat : j’ai payé 10 % plus cher sur certains postes. Prenez le temps de consulter au moins 3 entreprises par corps de métier.
Erreur n°2 : Je n’ai pas anticipé le timing des aides
J’ai commencé certains travaux avant d’avoir toutes les validations d’aides. Or MaPrimeRénov’ exige que les travaux ne commencent qu’après la validation du dossier. J’ai failli perdre 3 000 € d’aides. Ne commencez AUCUN travail avant la validation officielle des aides.
Erreur n°3 : J’ai négligé l’importance du choix des artisans
Tous les artisans ne se valent pas. J’ai eu un souci avec l’entreprise d’isolation extérieure qui a mal géré les finitions. Vérifiez les certifications RGE, demandez des références et consultez les avis.
Erreur n°4 : Je n’ai pas assez communiqué sur la VMC
La VMC double flux nécessite un entretien régulier des filtres. Je ne le savais pas et j’ai eu une baisse de performance après 6 mois. Renseignez-vous sur l’entretien de chaque équipement installé.
Erreur n°5 : J’ai fait l’impasse sur certains petits travaux
J’ai négligé l’étanchéité à l’air (joints de portes, passages de gaines). Résultat : j’ai perdu 5 % d’efficacité. Un test d’infiltrométrie m’aurait permis d’identifier ces fuites. Un bon projet de rénovation est un projet pensé dans les moindres détails.
Conseils pour vous lancer – ce que je recommande si c’était à refaire
Fort de cette expérience, voici mon plan d’action idéal pour améliorer votre DPE :
Étape 1 : Faire réaliser un DPE et un audit énergétique
Commencez par un diagnostic de performance énergétique complet réalisé par un professionnel certifié comme EDL Diagnostic. Ensuite, investissez dans un audit énergétique détaillé (environ 800 €, mais remboursé par les aides).
Étape 2 : Définir votre budget et vos priorités
Tous les travaux ne se valent pas en termes de rentabilité. Voici mon classement par ordre de priorité :
- Isolation (combles, murs, planchers) — ROI excellent
- Menuiseries (fenêtres double vitrage) — ROI bon
- Chauffage performant (PAC, chaudière condensation) — ROI moyen à bon
- Ventilation (VMC double flux) — ROI moyen mais confort ++
- Domotique/régulation — ROI faible mais confort +
Si votre budget est limité, commencez par l’isolation. C’est l’investissement le plus rentable.
Étape 3 : Se faire accompagner et monter le dossier d’aides
Contactez un Mon Accompagnateur Rénov’ qui vous aidera gratuitement (pris en charge par MaPrimeRénov’) à :
- Monter votre dossier de subventions
- Choisir les bons artisans RGE
- Coordonner les travaux
- Obtenir le maximum d’aides
Étape 4 : Planifier les travaux intelligemment
Ma recommandation de planning idéal :
- Printemps : isolation extérieure (météo favorable)
- Été : menuiseries et isolation intérieure
- Automne : installation du chauffage et de la VMC
- Hiver : finitions et optimisation
Évitez de faire les gros travaux en plein hiver si vous habitez sur place !
Étape 5 : Vérifier les résultats avec un nouveau DPE
Une fois les travaux terminés, faites réaliser un nouveau diagnostic de performance énergétique pour constater officiellement l’amélioration. C’est indispensable pour valoriser votre bien et prouver l’efficacité des travaux.
FAQ
Combien coûte en moyenne une rénovation pour passer d’un DPE F à B ?
Le coût varie considérablement selon la surface, l’état initial du logement et les travaux nécessaires. Pour une maison de 100 à 150 m², comptez entre 40 000 € et 80 000 € pour une rénovation globale. Dans mon cas, pour 120 m², j’ai investi 60 630 €. Grâce aux aides (MaPrimeRénov’, CEE, éco-PTZ), mon reste à charge a été de 34 130 €. Le prix des diagnostics immobiliers avant et après travaux est à prévoir (environ 300 € au total).
Quels sont les travaux les plus rentables pour améliorer un DPE rapidement ?
L’isolation est de loin le poste le plus rentable, notamment l’isolation des combles (3 à 5 ans de retour sur investissement) et l’isolation des murs (8 à 12 ans). Le remplacement des menuiseries est également très efficace (10 à 15 ans de ROI). En revanche, le changement de chauffage seul, sans isolation préalable, est peu rentable car vous continuerez à chauffer… l’extérieur !
Est-ce que changer le chauffage suffit pour obtenir un DPE B ?
Non, rarement. Le calcul du DPE prend en compte l’enveloppe du bâtiment (isolation) ET les équipements (chauffage, ventilation). Pour passer de F à B, il faut une approche globale : isolation + chauffage performant + menuiseries + ventilation. Dans mon cas, l’isolation a représenté 45 % des économies d’énergie, le chauffage 35 %, et les menuiseries/ventilation 20 %.
Quelles aides sont disponibles pour financer la rénovation énergétique en 2025 ?
Les principales aides sont :
- MaPrimeRénov’ (jusqu’à 70 % du montant des travaux selon vos revenus)
- MaPrimeRénov’ Parcours accompagné (pour les rénovations d’ampleur, avec obligation d’un audit énergétique)
- Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) versés par les fournisseurs d’énergie
- Éco-prêt à taux zéro (jusqu’à 50 000 € sans intérêt)
- TVA réduite à 5,5 % sur les travaux et équipements
- Aides locales (région, département, commune)
Pour en savoir plus sur les aides disponibles dans votre région, rapprochez-vous d’un conseiller France Rénov’ ou de votre diagnostiqueur immobilier certifié.
Comment vérifier que le nouveau DPE reflète bien les travaux réalisés ?
Trois points de vigilance :
- Choisissez un diagnostiqueur certifié et indépendant comme EDL Diagnostic
- Conservez toutes les factures des travaux réalisés et des équipements installés (le diagnostiqueur doit les consulter)
- Demandez un DPE détaillé avec calcul conventionnel (et non un DPE sur factures, moins précis)
Le diagnostiqueur doit inspecter votre logement et prendre en compte tous les travaux effectués. N’hésitez pas à lui présenter votre audit énergétique initial et les descriptifs techniques de vos équipements. Si vous avez un doute sur la classe obtenue, vous pouvez demander un second avis auprès d’un autre diagnostiqueur.
Conclusion : une aventure exigeante mais tellement valorisante
Améliorer mon DPE de F à B a été un projet de longue haleine, demandant 10 mois de travaux et un investissement conséquent. Mais aujourd’hui, je ne regrette absolument rien. Ma maison est devenue confortable, économe en énergie et sa valeur a considérablement augmenté.
Les bénéfices concrets :
- ✅ 2 050 € d’économies par an sur ma facture d’énergie
- ✅ Confort thermique optimal toute l’année
- ✅ Valorisation de 20 à 25 % de mon bien immobilier
- ✅ Protection contre la hausse des prix de l’énergie
- ✅ Contribution à la transition énergétique
Si vous êtes propriétaire d’un logement classé F ou G, c’est le moment d’agir. Les aides n’ont jamais été aussi avantageuses, et les obligations réglementaires sur les passoires thermiques se durcissent d’année en année.
Prêt à vous lancer ?
Étape 1 : Faites réaliser votre DPE par un professionnel certifié 👉 Contactez EDL Diagnostic pour un devis gratuit
Étape 2 : Demandez un audit énergétique complet 👉 En savoir plus sur l’audit énergétique réglementaire
Étape 3 : Lancez-vous avec le bon accompagnement !
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Vous avez des questions sur la rénovation énergétique ou vous souhaitez partager votre propre retour d’expérience ? N’hésitez pas à nous contacter ou à laisser un commentaire. L’équipe EDL Diagnostic est là pour vous accompagner dans votre projet, de Brest à Dijon, en passant par la Bretagne, la Bourgogne-Franche-Comté et le Grand Est.
