Publié le 17 Avril 2024
La crise n’a pas épargné le domaine de l’immobilier. Taux élevés, difficulté à obtenir un prêt, budget d’achat restreint … toutes ces contraintes ont pesé sur les acheteurs ces dernières années. Côté vendeur, la situation n’est pas moins délicate. Pour peu que le logement mis en vente soit une passoire thermique, alors le casse-tête du prix commence.
Serait-ce la lumière au bout du tunnel ? Pas totalement, mais on peut y voir un semblant d’éclaircie. En effet, depuis le début d’année 2024, on observe une nouvelle ouverture du crédit : on est repassé sous la barre des 4 % pour les prêts sur 20 ans. On pourrait même espérer des taux à 3.5 % d’ici le mi 2024. Cette baisse des taux s’accompagne d’un assouplissement des conditions d’accès au crédit qui permettent à certains acheteurs de revenir sur le marché.
Toutefois, ces améliorations restent faibles même si elles restent encourageantes. Il n’est pas vraiment conseillé d’augmenter le prix de vente de son logement à cause de ces mouvements, car le pouvoir d’achat reste toujours bas pour la grande majorité des foyers.
Les passoires thermiques sont soumises à une politique stricte depuis quelque temps. La location des biens G sera interdite en 2025 et celle des F en 2028. La passoire thermique n’est pas non plus un argument de vente : coût élevé des factures énergétiques, conditions de vie impactées … On observe donc une décote pouvant aller de 5 % à 20 % sur ces logements-là. Paradoxalement, ils deviennent alors recherchés par des investisseurs ou de jeunes ménages au budget plus faible.
La méthode du DPE a été revue ces derniers mois, car jugée comme discriminante contre les surfaces de moins de 40 m². On compte alors environ 140 000 logements qui ont été injustement qualifiés de passoires thermiques, et qui sont maintenant sortis de la catégorie. Pensez donc à vérifier sur le site officiel de l’Ademe !