Publié le 11 Juin 2019
Durant plus d’un siècle et jusqu’en 1997, l’amiante a fait partie des bâtiments. La Bretagne est l’une des régions les plus exposées à l’amiante. Malheureusement, la règlementation en matière de prévention des risques d’exposition à l’amiante est souvent méconnue. De plus, les mesures à prendre dépendent de l’état de conservation des matériaux ou produits amiantés.
Les pavillons et logements collectifs du Finistère, surtout bâtis entre 1950 et 1980, sont couverts d’ardoises amiantées. C’est notamment ce qu’a révélé l’Évaluation de l’action collective « Amiante », une étude effectuée en juin 2017 pour la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi en Bretagne (Direccte). Plus récemment, un rapport rappelait que 80% des maladies professionnelles étaient provoquées par l’amiante. La Bretagne, encore une fois, est concernée.
Préalablement à la vente d’un logement construit avant juillet 1997, vous avez fait établir l’état d’amiante et le diagnostic s’avère positif. L’état de conservation des matériaux ou produit a été noté par le diagnostiqueur certifié : bon état (1) ou, au contraire, état dégradé (3). De là découlent vos obligations de propriétaire : faire un contrôle périodique, des mesures d’empoussièrement, des opérations de retrait ou un désamiantage. Rassurez-vous, tout sera parfaitement expliqué dans le rapport d’expertise amiante remis par votre professionnel.
Dossiers réalisés.
Années dans le diagnostic.