Publié le 16 Juillet 2024
Le radon est un gaz radioactif naturel. Il est invisible, inodore et inerte (n’a pas de réaction chimique avec son environnement dans des conditions de température et de pression normales). Il est produit à partir de l’uranium contenu dans les formations géologiques terrestres. Le gaz peut ensuite facilement circuler dans les sous-sols et pénétrer les bâtiments. Sa concentration à l’intérieur d’un bâtiment dépendra de ses caractéristiques et aussi de son système de ventilation.
Le radon n’est pas présent de manière équitable sur le territoire. On le retrouve principalement en Corse, dans le Massif central, en Bretagne et Pays de la Loire et dans le Grand-Est. Le radon est classé depuis 1987 comme cancérigène pulmonaire. Il constitue même la seconde cause de cancer du poumon, après le tabagisme, et est à l’origine de près de 3 000 décès par an en France. Le radon est donc extrêmement toxique pour l’homme. Dans une démarche de prévention, il apparaît ainsi dans la liste des dangers naturels et prévisibles mentionnés dans l’État des Risques et Pollution (ERP), obligatoire pour la vente et la location.
Le radon représente un risque professionnel au même titre que les autres risques. De ce fait, des mesures de prévention doivent être prises pour protéger les travailleurs. Tout employeur doit ainsi procéder à une évaluation du risque radon dans le lieu de travail. L’examen doit être réalisé au moins en sous-sol, rez-de-chaussée, ou dans les lieux de travail spécifiques comme des cavités souterraines ou des ouvrages enterrés. Si les résultats de mesurage du radon dépassent les 300 Bq/m³, alors l’employer doit mettre en œuvre des mesures de réduction du risque pour protéger les travailleurs.
Dossiers réalisés.
Années dans le diagnostic.